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27 juillet 2023
Pour les véhicules légers, les changements seront moins stricts que pour les véhicules utilitaires lourds, bien que le secteur Heavy Duty dispose de plus de temps pour se conformer à la réglementation. Les homologations délivrées pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers à partir de juillet 2025 devront respecter les normes d’émission Euro 7. Pour les véhicules utilitaires lourds, cette obligation ne s’appliquera qu’à partir de juillet 2027. Toutefois, certains constructeurs demandent un report afin de pouvoir répondre aux exigences.
La norme Euro 7 met l’accent sur la réduction de l’impact des véhicules sur la qualité de l’air. Elle ne se limite pas aux émissions d’échappement, mais prend également en compte les particules fines émises par les freins et les pneus pendant la conduite.
Les « véhicules légers » sont définis comme des véhicules comportant jusqu’à 8 places assises ou ayant une capacité de charge allant jusqu’à 3,5 tonnes, ce qui inclut les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers comme les fourgonnettes et les pickups. Pour cette catégorie, la norme Euro 7 est davantage une évolution de la norme Euro 6 actuelle. Elle implique des changements moins radicaux que ce qui avait été envisagé initialement, car l’UE souhaite mettre en place une politique zéro émission pour ce segment d’ici 2035. Il a été conclu que des limites trop strictes dans la norme Euro 7 entraîneraient des coûts trop élevés pour une période d’investissement relativement courte.
L’un des changements majeurs est que la norme Euro 7 ne fera plus de distinction technologique entre les moteurs à essence « conventionnels », les moteurs à injection directe d’essence (GDI) et les moteurs diesel. Avec Euro 7, tous ces moteurs seront soumis aux mêmes limites. Par exemple, sous Euro 6, les moteurs diesel pouvaient émettre plus de NOx, tandis que les moteurs GDI devaient respecter des limites de particules plus strictes que les autres moteurs à essence.
La norme Euro 6 fixait des limites pour les particules de plus de 23 nanomètres (Nombre de Particules, ou PN23), correspondant aux matières particulaires. Avec Euro 7, les limites sont fixées pour les particules de plus de 10 nanomètres (PN10). Cela signifie qu’il faut non seulement tenir compte de polluants plus petits, mais aussi de différents types de polluants supplémentaires.
Comme on le sait, un moteur est le plus polluant durant les premières minutes de fonctionnement. Le moteur est encore froid, la combustion est inefficace, et les systèmes de traitement des gaz d’échappement ne fonctionnent pas encore de manière optimale. C’est pourquoi la norme Euro 7 inclut, en plus du cycle de conduite normal (RDE – Real-world Driving Emissions), un test spécifique pour les trajets courts de moins de 10 kilomètres. Veuillez consulter le graphique ci-dessous pour un aperçu complet des valeurs limites.
NOx | PM | PN10 | CO | THC | NMHC | NH3 | |
RDE (mg/km) | 60 | 4,5 | 4×1011 | 500 | 100 | 68 | 20 |
Trajets <10km (mg/trip) | 600 | 45 | 6×1012 | 5000 | 1000 | 680 | 200 |
Déclaration sur les substances : Le monoxyde de carbone (CO) est toxique, les hydrocarbures totaux (THC) et les hydrocarbures non méthaniques (NMHC) favorisent la formation de fumée et irritent les voies respiratoires. L’ammoniac est intégré pour la première fois dans la norme Euro 7. Il est également irritant pour les voies respiratoires et résulte du processus de conversion catalytique dans les émissions des moteurs à essence.
La période pendant laquelle les exigences en matière d’émissions doivent être respectées a doublé avec la norme Euro 7. Alors que la norme Euro 6 imposait un respect des limites d’émissions pendant 100 000 kilomètres ou 5 ans, la norme Euro 7 pour les véhicules légers impose désormais une durée de 200 000 km ou 10 ans.
Un changement encore plus impactant que le doublement de la durée de conformité est la surveillance du respect des normes. Les véhicules Euro 7 devront s’auto-surveiller, c’est-à-dire enregistrer leurs propres émissions et vérifier s’ils respectent toujours les limites fixées. Pour cela, le système OBD (diagnostic embarqué) devra évoluer vers un système OBM (surveillance embarquée). Cela implique l’ajout de nombreux capteurs supplémentaires et d’un système informatique capable de stocker et de lire les données. Si une tendance à la non-conformité est détectée pour certains types de véhicules, il n’est pas exclu que les constructeurs soient contraints de prendre des mesures, comme le rappel ou la modification de véhicules, voire des amendes, afin d’assurer le respect des normes sur les 200 000 km ou les 10 ans prévus.
Pour les véhicules essence, on s’attend à ce que la technologie GDI reste dominante. Cependant, l’application des filtres à particules essence va s’étendre, même aux moteurs essence conventionnels. Les pores des filtres à particules deviendront plus fins afin de piéger les particules plus petites, ce qui pourrait entraîner un encrassement plus rapide. Pour les moteurs diesel, l’accent sera mis sur les émissions de NOx, notamment lors des démarrages à froid. On verra apparaître davantage de systèmes dits « close coupled » dans le traitement des gaz d’échappement, où les catalyseurs sont placés plus près du moteur afin de chauffer le système plus rapidement et de le rendre efficace plus tôt.
L’inconvénient est que les gaz d’échappement, encore très chauds en sortie de turbo, peuvent accélérer la contamination du revêtement catalytique par les composants du lubrifiant (phosphore et soufre), un effet amplifié par la chaleur. Une alternative à cette configuration est le préchauffage électrique du système de post-traitement. Comme le processus de régénération du filtre à particules diesel (FAP) est également intégré au cycle, des évolutions sont aussi prévues dans la conception des filtres et la stratégie de régénération.
Pour respecter les limites fixées et continuer à les respecter tout au long de la durée de vie du véhicule, le choix des lubrifiants et carburants adéquats est crucial. Les lubrifiants et carburants pour véhicules Euro 7 doivent relever plusieurs défis. Des recherches montrent que les lubrifiants avec des valeurs SAPS moyennes à élevées (soufre et phosphore, utilisés pour la protection contre l’usure) produisent des particules lors de la combustion, notamment dans la plage critique PN10 à PN23. Ces particules obstruent lentement les pores fins des filtres d’échappement, ce qui provoque une contre-pression plus élevée. Cette contre-pression augmente la résistance, et donc la consommation de carburant, ce qui entraîne des émissions plus élevées.
Outre l’attention portée aux particules, il est également important de réduire les frottements afin de limiter la résistance interne du moteur. Dans les véhicules hybrides, l’huile moteur doit également offrir une meilleure protection contre la corrosion, car les moteurs tournent moins souvent et l’huile n’atteint pas toujours sa température optimale, ce qui favorise la condensation – autrement dit, l’accumulation d’humidité.
L’utilisation de carburants de haute qualité est essentielle pour respecter les normes d’émission. La pollution dans la chambre de combustion ou au niveau des injecteurs peut modifier les schémas d’injection, entraînant une combustion incomplète et davantage de pollution. Les études montrent que l’encrassement des injecteurs a un effet direct sur les émissions. Lorsque moins de carburant est injecté, le calculateur moteur prolonge le temps d’injection. Une extension de 20 % du temps d’injection peut entraîner une émission multipliée par quatre du nombre de particules.
Une pollution due à des lubrifiants inadaptés ou à des carburants de mauvaise qualité peut compromettre le respect des normes requises, ce que les capteurs détectent. Toute anomalie doit être identifiée et corrigée. À défaut, des conséquences juridiques peuvent survenir, et le véhicule échouera au contrôle technique. De plus, la pollution peut engendrer des coûts importants, car les capteurs sensibles peuvent être endommagés et nécessiter un remplacement. Il est donc essentiel de choisir les bons produits de consommation et d’entretien. Eurol suit de près les développements réglementaires et conçoit des produits compatibles avec les véhicules Euro 7. Cela inclut également l’usage d’additifs complémentaires permettant de nettoyer le moteur via l’huile et/ou le système de carburant, ou d’optimiser la combustion.
Pour plus d’informations ou de conseils, veuillez contacter notre service technique ou votre conseiller Eurol. Pensez également à consulter le conseiller en ligne Eurol pour des recommandations adaptées à chaque véhicule.
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